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Calderon Nayati Miller
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Admin

Messages : 138
Date d'inscription : 14/07/2018
Admin
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Ven 10 Aoû - 10:27



« Calderon N. Miller »




Qui es-tu ?

Surnom : Cal, Naya
Age : 24 ans
Date de naissance : 24 novembre
Lieu de naissance : Réserve indienne de Cheyenne River dans le Dakota du Sud.
Origine : Américain
Groupe : Bêta
Totem : Loup
Orientation sexuelle : Bisexuel
Etat civil : Célibataire
Profession : Barman dans un Bar de Bourbon Street
Feat : Inuzuka Shino de Hakkenden


« Personnalité »

Calderon dégage une impression de force et de stabilité, il est courageux et combatif bien que méfiant suite à quelques situation de rejet vécue dans sa prime enfance. Il peut parfois faire preuve d'accès de colère mais il en faut beaucoup pour parvenir à un tel résultat, Cal ne se met pas facilement en colère ou du moins il intériorise beaucoup jusqu'au moment où il n'en peut plus et explose. Fougueux et passionné, il dissimule sa douceur derrière une attitude ferme et parfois autoritaire. Pourtant, c'est un homme tendre, sympathique et amical, une fois qu'il est en confiance ou entouré par des personnes qu'il aime ou apprécie. Il sait se montrer efficace, faire preuve de diplomatie, alors que dans d'autres circonstances il pourrait manquer de tact. Pourtant, il n'est pas toujours sûr de lui ; son énergie, sa grande rapidité d'exécution ainsi que son approche réaliste et pratique des choses sont des atouts non négligeables le rendant capable de s'adapter à bon nombre de situations ! Il n'en reste pas moins impatient et irritable quand les choses ne vont pas comme il le souhaite. Cal est aussi fier, orgueilleux, déteste la flatterie et le mensonge, et possède un sens aigu de la justice qui ne correspond pas toujours aux normes de la société... Il peut se sentir partagé entre ses désirs et ses principes. Il sait prendre des responsabilités, tant sur un plan familial que professionnel. Enfant, c'était un garçon très attaché et fortement marqué par sa famille bien que cela ne dura pas longtemps. Sensibles et particulièrement à l'aise pour communiquer avec les autres, il se fait souvent remarquer par son dynamisme et son enthousiasme. Cal est une personne de principe et pour lui, aucune règle ne peut être transgressée à moins qu'il n'y ai une excellente raison. Il affirme sa personnalité et se révèle par ailleurs très peu influençables. Obstiné et parfois impulsif, ils sait toutefois prendre du recul et réfléchir sur les conséquences de ses actes. Il est ainsi très appréciés grâce à son sens des responsabilités et de l’engagement. Relativement complexes, il déconcerte souvent son entourage qui se trouve confronté à des questions sans réponses, notamment concernant son vrai visage. Confiant et persévérant, il n’abandonne pas facilement ses idées premières et s’engage à tout réussir par lui-même. Côté cœur, Calderon ne sait pas toujours concilier sa vie affective et professionnelle, mais ça ne l'empêche pas d'avoir le sens de la répartie. Quand il se lance dans une relation sérieuse, il se montre d'une fidélité à toute épreuve et s'il n'est pas du genre à être dépendant sur le plan affectif, il aura du mal à ne pas trébucher si sa relation n'est pas stable et absolue. Attachant et affectueux, il réclame autant d’amour qu’il en donne. La réciprocité est indispensable pour son équilibre personnel et affectif. En cas de rejet ou de tromperie, il a tendance à se replier sur lui-même et à porter un masque en société, ne partageant pas facilement ses états d'âme.



« Physionomie »

Calderon est plutôt bel homme, mince, grand, il mesure un mètre quatre-vingt-sept, et musclé tout en finesse tel un chasseur. Sa chevelure noire comme les ailes d'un corbeau est longue et abondante, quelques mèches recouvrant son front haut. Ses yeux verts mordorés toujours grands ouverts, reflètent sans ambigüité ses émotions quand il est en présence de personnes de confiance et cela même si son visage reste de marbre. Sa voix grave et vibrante lui donne un charme irrésistible dont il sait jouer quand il désire détourner l'attention d'une autre personne ou d'une conversation. En homme fier, il se tient toujours très droit et il préfère d'ailleurs être debout qu'assis. Porté par ses longue jambes, sa démarche est ample et énergique, comme s'il partait à la conquête du monde qui l'entoure, pourtant, il sait se montrer aussi silencieux et discret qu'un prédateur en pleine chasse. Ses mains sont puissantes et ne lâche pas facilement prise, d'autant plus quand il tient quelque chose d'important à ses yeux.

Sur le plan vestimentaire, Cal est plutôt du genre sobre, passe-partout, estimant attirer déjà assez l'attention de par son héritage génétique. Ainsi donc, rien de voyant ou de trop coloré, ne portant que des vêtements de couleur naturelle, se confondant facilement avec la nature environnante en dehors de la ville. S'il garde ses cheveux généralement libres de tout lien, lorsqu'il travaille, il les attache avec un cordon de cuir en une queue de cheval haute pour ne pas être gêné. Nulle breloque ou bijoux ne vient agrémenter ses tenues, pas même une montre au poignet ou un bracelet de perle.



« Histoire »

Être né, Bêta, n'est pas une tare en soi mais dans une société grandement conservatrice et pour la majorité, peu tolérante quand aux différences, être né à moitié amérindien n'est pas ce qu'il y a de plus acceptable. Peu importe votre héritage, on ne vous considère ni comme un blanc, ni comme un membre de la tribu, le seul endroit où vous êtes pleinement accepté, du moins si vous avez de la chance, c'est au sein de votre famille et ça, c'est une leçon que j'ai appris très tôt, et pour cause...

Ma mère, Aiyana, est née dans une des tribu des Sioux Lakota de la réserve indienne de Cheyenne River dans le Dakota du Sud. Elle avait à peine 19 ans quand elle a rencontré mon père, Frank, jeune américain blanc et fils de bonne famille prospérant dans l'industrie minière. Il venait de rentré de l'université alors que ma mère, elle se contentait d'un petit boulot de serveuse dans un petit restaurant de la réserve. Bien entendu, leur union n'a pas été accueillie à bras ouverts, bien au contraire. Pour mes grands-parents Lakota, ma mère n'existait plus et pour mes grands-parents américains, mon père ne traversait qu'une phase et finirait par se lasser de ma mère. Il a bien fallut qu'ils ouvrent les yeux quand mes parents leur ont annoncé ma venue prochaine dans les mois à venir après deux ans d'union et de mariage.
Évidemment, cela valut à mon père de se voir renié et déshérité. Cas cela ne tienne, mes parents ne se sont sont pas démonté pour si peu. C'était dur au début, difficile de trouver un boulot qui paie le loyer et nourrisse un couple attendant un enfant... Mon père, bénit soit-il, n'a rien lâché, il a enchaîné les boulots, en prenant parfois deux ou trois pour être certain que ma mère ne manque de rien durant sa grossesse et qu'elle puisse bénéficier des soins médicaux nécessaires à son état. Cela ne s'est pas amélioré après ma naissance, bien au contraire et c'est finalement au bout de 4 ans de cet enfer que mon père ravala sa fierté et se tourna vers un ancien ami, Mr. Summers, rencontré à lors de ses études universitaires et installé à la Nouvelle Orléans.

Pour un petit garçon comme moi, pointé du doigt tant par les blancs que par les autres indiens, ça ne faisait pas grande différence même si je ne comprenais pas encore pourquoi ma famille était autant ostracisée. Tout ce que j'espérais, c'était ne plus voir ma mère pleurer en cachette et pouvoir connaître un peu plus mon père qui était plus un étranger pour moi qu'un parent tant je le voyais peu.
On peut dire que la situation a changé une fois que nous avions traversé le pays dans sa largeur pour débarqué dans cette ville si animée et pleine de musique. Mes deux parents avaient un boulot stable puisqu'ils travaillaient pour la famille de l'ami de mon père, ma mère en tant que domestique et mon père en tant que secrétaire de Mr. Summers. Même moi, j'avais un travail mais il faut dire qu'il était assez plaisant et pas vraiment contraignant pour un enfant de mon âge puisque tout ce que j'avais à faire était de jouer avec le fils de la famille, du moins durant les premières années, quand on n'a encore aucune responsabilité à part celle d'être un enfant.
Alex avait à peine X ans de moins que moi et était tout mon contraire... Il était joyeux, riait beaucoup, adorait les câlins quand j'étais réservé, timide et n'arrivais pas à exprimer mes émotions, et puis surtout, il n'avait pas encore été formaté par la société. Il était facile de l'apprécier, surtout pour moi qui avait souvent été rejeté ou écarté par les autres enfants ou leur parents.

Les années ont passé et mon "travail" en tant qu'ami d'Alex me permis d'intégré les même écoles que lui. La famille Summers nous traitait bien et nous bénéficions de quelques avantages du fait que nos pères étaient de vieux amis mais cela ne voulait pas dire que tout allait bien non plus. J'avais beau être plus âgé qu'Alex, ce n'est pas pour autant que j'ai commencé l'école quand j'aurais dû, non, j'ai commencé en même temps que lui, ce qui ne facilitait pas non plus ma socialisation avec les autres élèves de l'école. D'autant plus quand ma présence provoquait des moqueries à l'encontre d'Alex qui n'avait jamais eu un mot de travers à mon égard, m'accueillant toujours comme... un ami ou un grand frère dont on aime être proche.
C'est là que les bagarres ont commencé, pas toujours discrètes au début et je me suis souvent fait tirer les oreilles par les profs, mes parents et les parents d'Alex par dessus le marché, même si Mme Summers semblait apprécié que je prenne autant la défense de son fils, elle souhaitait juste que je trouve un autre moyen de le faire mais quand on est un enfant, c'est plutôt difficile à faire...

Arrivé au Collège, j'étais déjà un peu plus débrouillard et surtout plus discret dans mes vengeances quand on s'en prenait à Alex. C'est aussi à cette époque que beaucoup de choses ont commencé à changer, tant pour moi que pour mon ami. Alex entrant au Collège, il était donc en âge de participer aux soirées mondaines qu'organisaient ses parents, de mon côté, j'étais prié de rester en retrait et les choses n'ont fait que se dégrader au fur et à mesure...
Je n'étais plus l'ami d'Alex qu'en privé, en publique, je ne pouvais plus être que son domestique et son garde du corps quand c'était nécessaire. Un changement assez brutal qui déclencha ma phase de rébellion et comme si ce n'était pas assez, Alex était prié de fréquenter les bonnes personnes et ne pouvait plus passer autant de temps avec moi que par le passé. Sa rencontre avec Ian Scofield me laissa un goût d'amer jalousie, de mon point de vue, il était mielleux au point d'en être écoeurant et passait beaucoup de temps avec Alex, me laissant la désagréable impression d'être de trop. Sans doute était-ce dû au fait de ne plus avoir Alex pour moi seul puisqu'il passait beaucoup de temps avec son nouvel ami et participait de plus en plus aux évènements sociaux que ses parents organisaient ou auxquels ils étaient invité. J'avais beaucoup de mal à me faire à cette nouvelle situation puisqu'il avait été quasiment mon seul ami depuis que ma famille et moi étions arrivé à la Nouvelle Orléans. J'avais l'impression qu'on m'avait amputé d'une partie de moi, qu'on me volait quelque chose...

Ma transition ayant été discrète, passant quasiment inaperçue, il me fallut un moment avant de comprendre la raison au manque que je ressentais. Je devenais de plus en plus renfermé, parfois agressif, me disputant parfois même avec Alex que j'accusais souvent de préférer passer du temps avec Ian plutôt qu'avec moi, qu'à ses yeux, je n'étais plus qu'un domestique comme les autres. S'il m'arrivait souvent de regretter mes paroles blessantes et inconsidérées, je ne m'en excusais que très rarement. C'est au détour d'une conversation avec mon père que je finis par comprendre ce qui m'arrivait. Il m'avait pris à part un soir pour discuter de mon comportement de plus en plus révolté, cherchant à savoir ce qui m'arrivait, pourquoi j'avais autant changé et pourquoi je n'arrivais pas à accepter qu'Alex passe du temps avec d'autres personnes de son statu social.

• Cal, tu sais d'où je viens, je ne t'ai jamais rien caché. Alex vient du même milieu, quand il sera en âge, on attendra de lui qu'il reprenne les affaires familiales, qu'il fasse un bon mariage pouvant servir ses intérêts et...

• NON ! Il ne peut pas ! Je ne veux pas...

Je m'étais levé, énervé par le tour qu'avait pris la conversation alors que mon père essayait de me faire entendre raison, l'interrompant violemment, hurlant mon désaccord avant de m'interrompre brusquement alors que mon père me regardait avec des yeux ronds, semblant comprendre en même temps que moi la raison derrière mon comportement...
Quelque part en chemin, Alex était devenu plus qu'un ami à mes yeux, j'en étais tombé amoureux et ne supportait pas qu'on me le prenne de quelque manière que ce soit.
Mon père se leva et vint me prendre dans ses bras pour me calmer et me consoler alors que j'étais toujours abasourdi par la révélation qui venait de m'être faite.
Après cette discussion, il me fut plus difficile d'agir comme si de rien était et je prenais moi-même mes distances avec Alex afin qu'il ne devine pas mes sentiments ou pour ne plus le blesser par mes reproches. J'appris à cacher mes émotions et mes sentiments derrière un masque d'apparente camaraderie et d'indifférence, même quand je passais du temps avec Alex pour ne pas qu'il se doute que quelque chose avait changé chez moi. Puis vint le moment où Alex fut identifié comme un oméga alors que nous entrions au lycée...

Si le collège était difficile, le lycée était pire encore. Quasiment tous les élèves avaient été identifié comme Alpha, Bêta et Oméga et certains jeunes Alphas se prenaient déjà pour le nombril du monde, jouant les caïds et s'amusant à écraser de leur pouvoir les jeunes au statu inférieur au leur. Étant un Bêta, je n'étais pas trop incommodé par les hormones et les phéromones des Alphas et des Omégas mais c'était autre chose que d'avoir à supporter l'autorité de ces jeunes Alphas qui s'y croyaient un peu trop. Cela dit, au jeu de l'intimidation, avec le temps, je devins assez bon pour résister, ce qui provoqua souvent de nouvelles bagarre à la sortie de l'école. La seule qui eu lieu dans l'enceinte de l'établissement fut le jour où Alex subit sa période de chaleur et où bien sûr, tout le monde fut au courant qu'il était un Oméga mâle. À cet âge, les jeunes réfléchissent rarement avec leur cerveau et pendant qu'Alex fonçait du mieux qu'il pouvait vers l'infirmerie, moi, je tentais de retenir les quelques Alphas qui voulaient se jeter sur lui. Cela m'a retardé pour le rejoindre et je ne me doutais pas que Ian, qui nous avait suivi au Lycée, s'en prendrait à Alex. Quand je pu rejoindre l'infirmerie, le petit enfoiré avait déjà à moitié arraché la chemise d'Alex, ce qui me fit voire rouge, bien évidemment. Je l'arrachais de mon ami et le fichait dehors avant de verrouiller la porte de la salle alors que l'infirmière me faisait un sermon en répétant que Ian affirmait qu'Alex était sa moitié. Allez savoir ce qui me permit d'affirmer que ce n'était pas le cas... Après tout, je n'en savais rien, peut-être que mes sentiments pour Alex m'aveuglaient et que je manquais de lucidité mais il me suffit de voir son expression apeurée pour comprendre que j'avais raison. Si Ian avait été le véritable compagnon d'Alex, alors il aurait être extatique et heureux de l'avoir trouvé aussi tôt, non ? Du moins c'était ma conclusion en repensant aux différents cours qu'on avait eu sur la manière dont l'accouplement entre compagnon fonctionnait.

J'aurais bien voulu aider Alex à supporter ses chaleurs mais malheureusement, je ne me sentais pas capable de le faire, étant moi-même assez énervé et malgré ma particularité de Bêta, j'étais malgré tout affecté par les phéromones qu'il dégageait. Je suis donc sorti de la salle en laissant Alex aux bons soins de l'infirmière sans un regard en arrière et allait m'isoler dans un coin en espérant que mon excitation passe. Il fallut bien évidemment que Ian me trouve et cherche la bagarre. J'ai pris une raclée mais Ian n'était pas en meilleur état. Nous fûmes tous les deux renvoyé chez nous après avoir été convoqué par le directeur de l'école.
L'un comme l'autre, nous fûmes renvoyé pour une semaine mais les choses ne s'arrangeraient pas par la suite.

Suite à un arrangement entre Mr Summers et le directeur du Lycée, Alex fut autorisé à poursuivre sa scolarité à domicile durant ses périodes de chaleurs alors que de mon côté, je continuais à aller au Lycée chaque jour en ayant à supporter l'agressivité de Ian et de ses amis qui prenaient très mal le fait qu'un métis dans mon genre se soit interposé entre Ian et Alex.
Certains jours étaient plus difficile que d'autres, surtout que j'avais du mal à garder mes distances avec Alex qui, même quand il n'était pas en chaleur m'attirait plus qu'aucun autre ne l'avait fait. J'ai tenté de me trouver une petite amie mais ça ne durait jamais longtemps vu que je passais mon temps à regarder Alex et à les comparer à lui. Elles étaient trop collantes, pas assez blondes, trop démonstratives, pas assez... trop... Bref, elles n'étaient tout simplement pas Alex. Ian avait trouvé le moyen de s'excuser auprès d'Alex en prétextant qu'il avait perdu la tête à cause des phéromones qu'il dégageait et non seulement je n'en croyais pas un mot mais en plus, il m'était très difficile d'être en présence d'eux deux sans avoir envie de démembrer Ian parce qu'il était trop proche d'Alex à mon goût.

Tout éclata quand après une énième altercation avec Ian au sujet d'Alex. Si nous arrivâmes à garder nos points dans nos poches, les paroles ne furent pas pour autant gardées pour nous. Il m'accusa de vouloir monopoliser Alex, de lui faire perdre son statu social, d'en faire un moins que rien comme moi alors qu'il était déjà la risée de l'école à cause de son statu d'Oméga mâle, que je ne comprenais pas qu'il était beaucoup de mieux que moi pour Alex... Des paroles de gamins à qui on prend le jouet mais que je ne pus ignorer malgré tout parce qu'il avait au moins raison sur un point... Je voulais Alex pour moi seul puisqu'il était à moi même si je ne l'avais pas réclamé, justement à cause de la différence de nos statuts sociaux. J'ignorais qu'Alex arrivait alors que je répondais à ses accusations, avouant par là même mes propres sentiments à son égard et mon désir d'être avec lui d'une toute autre manière qu'en étant simplement des amis. Quand je découvris Alex derrière moi, je me suis tout simplement refermé comme une huitre avant de partir sans donner plus d'explication sachant très bien qu'Alex ne pourrait de toute façon pas répondre à mes sentiments sans perdre l'affection et la protection de sa famille.

Ce fut le soir même qu'Alex vint me trouver pour discuter de ce que j'avais dit. Il me révéla partager également mes sentiments, ce qui ne fut rien de plus qu'un véritable choc pour moi, surtout vu le mal qu'il se donnait pour faire ce que sa famille attendait de lui. J'aurais pu le réclamer là dans la seconde qu'il n'y aurait rien trouvé à redire mais de mon point de vue, il devait faire un choix, c'était moi ou son statu social... Malheureusement, ce ne fut pas moi qu'il choisit ce soir là. Je devais donc continuer à jouer les amis sans rien attendre en retour... C'était peut-être égoïste de ma part de l'avoir obligé à choisir et d'en suite trouver injuste qu'il ne me choisisse pas mais dans le fond, je comprenais son choix. Alex avait été élevé dans une cage dorée tout en sachant que en dehors de cette cage, la vie était bien différente et beaucoup plus difficile, sans parler du fait de s'unir à quelqu'un comme moi... Cependant, le coeur et la raison ne font pas bon ménage et s'entendent rarement. Je ne pouvais rester son ami comme avant à présent qu'il connaissait mes sentiments et surtout en sachant qu'ils étaient réciproques. Notre relation s'est grandement dégradée à partir de cet instant. Nous ne passions déjà plus beaucoup de temps ensemble avant ce soir là mais à présent, j'évitais autant que possible de me retrouver seul avec lui. Je me mis à sortir après les cours pour ne pas rester avec lui, je me trouvais une petite amie qui n'avait absolument rien à voir avec lui contrairement aux autres qui lui avaient toutes ressemblé physiquement, je perdis ma virginité entre ses bras, l'appréciant assez pour m'en vouloir de ne pas être honnête avec elle parce que malgré toutes mes tentatives, je voulais toujours Alex. Je ne restais avec lui que lorsqu'il y avait un évènement auquel il devait assister, rien de plus mais c'était suffisant pour me faire souffrir.

Une fois le lycée terminé, je me suis trouvé un petit boulot comme coursier, mettant de l'argent de côté pour pouvoir quitter la maison de mes parents et ne plus avoir à rester aussi proche d'Alex. Après quelques années, ce fut enfin le cas et je profitais d'une soirée organisée par les Summers pour faire mes valises et déménager dans un petit appartement que j'avais trouvé en ville. J'avais fait mes adieux à mes parents dans la journée, promettant de venir leur rendre visite puis, j'étais parti non sans me retourner vers la maison d'Alex, puis j'allais m'installer dans ma nouvelle demeure. Il me fallut un moment d'adaptation à cette nouvelle vie et malheureusement, mon patron ne fut pas aussi compréhensif que je l'aurais pensé. J'ai même rompu avec ma petite amie, ne pouvant plus lui mentir plus longtemps sans avoir l'impression d'être un salaud de la pire espèce, surtout qu'elle ne méritait pas ça. La rupture du douloureuse mais en fin de compte, elle parvint à me pardonner mon comportement et resta une très bonne amie. Après ça, je me trouvais rapidement un nouveau boulot dans un bar de Bourbon Street où après un apprentissage rigoureux, je pus enfin travailler sans supervision tout en tâchant d'oublier Alex dont la pensée ne me quittait jamais vraiment.



« Derrière l'écran »




Qui es-tu ?
Pseudo : P'tit Loup, Chase, etc.
Age : 18+9+4+5= ?
Comment as-tu découvert le forum ? : Tout le travail graphique, c'est moiiiiii o/
Quelque chose à dire sur le forum ? : Hm... Non, on pourrait croire que j'ai la grosse tête ^^
Commentaire : J'ai un petit problème dans ma plantation...


C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P I C O D E
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