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[HUMAIN] Valentin A. N. Reznikof
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Messages : 138
Date d'inscription : 14/07/2018
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Lun 7 Mar - 14:04

Valentin Reznikoff

31/08/1981 • 40 ans • Chicago • Célibataire • Humain • Bisexuel • Barman • Civil
Profil PsychologiqueJe suis un homme simple. Je dis ce que je pense, que ça plaise ou non, avec diplomatie la plupart du temps, sauf si mon interlocuteur s’amuse à faire la sourde oreille ou cherche les embrouilles. Je ne suis pas du genre à m’emporter pour un rien, je suis plutôt quelqu’un de calme mais ça ne veut pas dire que je me laisse marcher sur les pieds pour autant. Être un ancien flic a quelques avantages non négligeables, avoir une oreille attentive, ce qui est un plus dans mon métier, être de bon conseil tant pour mes employés que pour mes clients, être attentif aux détails permet d’éviter pas mal d’ennuis aussi… Je suis très proche de ma famille qui ne se limite plus aujourd’hui qu’à ma mère et mon neveu. Je suis du genre sympathique en général, avenant, abordable mais je peux aussi me montrer froid, voire polaire, distant et dans ces moments-là, il vaut mieux faire attention à ce qu’on dit ou fait. Je ne suis pas colérique mais ça ne veut pas dire que je suis insensible à ce qui se dit ou se passe autour de moi. Je suis incapable de rester de marbre quand on maltraite quelqu’un devant moi, que ce soit verbalement ou physiquement. Le racisme, peu importe le genre, n’a pas sa place dans mon entourage, que ce soit dans ma vie privée ou professionnelle et il en va de même pour le manque de respect. Heureusement, j’ai une bonne mémoire, même si elle n’est pas infaillible, je n’oublie jamais un visage et l’impression laissée par la personne qui en est propriétaire, ce qui fait que je ne risque pas d’oublier quelqu’un que j’ai viré de chez moi ou de mon bar à cause de son mauvais comportement. Je tiens à ma tranquillité ainsi qu’à celle de mes clients. J’aime à penser que je suis quelqu’un d’équilibré, sauf peut-être quand on s’en prend à ma famille. De mémoire, je crois que la seule fois où j’ai pété un câble, c’est quand j’ai appris la mort de ma petite sœur et de mon beau-frère dans l’explosion du centre de jeunesse therian dans lequel ils travaillaient tous les deux. Il m’est assez difficile de parler d’eux avec mon neveu mais je fais un effort, surtout parce que le gamin mérite de savoir qui étaient ses parents et qu’ils l’aimaient. Je ne veux pas qu’il les oublie, la mémoire de la famille, c’est important aussi. Je ne suis pas un grand bavard mais je ne suis pas non plus du genre taiseux, j’évite simplement de parler pour ne rien dire. Bon, je ne vais pas vous faire un effeuillage complet de ma personnalité jusqu’à totale nudité, non plus… Il va vous falloir bosser un peu pour savoir ce que je ne vous ai pas révélé.
SignalementMon mètre quatre-vingt-sept devrait me placer dans la catégorie des grandes tailles mais quand on compare avec les therians ayant des grands animaux pour moitié, je dirais que je suis dans la moyenne, sans compter que je ne suis pas aussi lourds qu’eux et que je dois faire attention à ce que je mange si je ne veux pas prendre du ventre. Je dois dire que j’envierais presque leur métabolisme si je ne savais pas quel gouffre c’est de les nourrir. Pour ma part, je ne pèse que quatre-vingt-dix kilos, un poids léger qui varie selon mon alimentation et mon activité physique. La fainéantise n’a jamais été une vertu pour moi et elle ne pardonne pas. Aussi, je continue de me maintenir en forme en passant par la salle d’entraînement du coin au moins trois fois par semaine ou en courant quelques kilomètres chaque matin. Ça a aussi l’avantage de maintenir mon endurance et mes réflexes, ce qui peut être un avantage dans mon boulot. D’après ma mère, je suis bien taillé, une carrure large, des tablettes marquées mais pas trop et des jambes solides, de beaux yeux verts et de soyeux cheveux marrons glacés… Si je l’écoute, je devrais être un aimant à femmes ou hommes. Elle n’arrive pas à comprendre pourquoi je suis encore célibataire à mon âge mais comme on le sait tous, il n’y a pas que le physique qui compte et je ne suis pas du genre à me dévoiler facilement. Le physique, c’est bon pour les coups d’un soir ou les brèves histoires sans engagement et ça, je connais très bien. Dans l’ensemble, j’ai une vie sexuelle parfaitement active et équilibrée. Bien sûr, étant humain, je souffre de quelques imperfections. Quelques cicatrices dues à mon ancien boulot de flic au sein des FPH mais aussi une tache de naissance dans le creux de la hanche gauche. Sa forme n’est pas vraiment particulière mais je trouve qu’elle ressemble vaguement à un nuage comme on en trouve sur les dessins d’enfants à ceci près qu’elle n’est pas blanche mais d’un brun rougeâtre… Ça m’a valu quelques moqueries durant mon enfance de la part de mes camarades dans les vestiaires au moment de la douche. Aujourd’hui, c’est à peine si elle provoque un quelconque intérêt.

En ce qui concerne ma garde-robe, bien que vous y trouverez quelques costumes qui n’en sortent que pour les occasions spéciales ou les évènements importants, vous y trouverez encore plus de jeans, de simples chemises et de t-shirts dont quelques-uns décorer par le nom d’un groupe de rock, d’un texte humoristique ou encore d’un dessin quelconque. Certains ont été choisis par mon neveu alors pas de commentaires… Et à part une ou deux paires de mocassins, vous ne trouverez que des rangers, des baskets et des chaussures de randos. Bon, d’accord, j’ai aussi une paire de bottes genre Santiag mais c’était un coup de folie et je ne les porte pas tant que ça. À part ça, même si je ne suis plus flic, je porte encore le médaillon de Saint Michael que ma mère m’a offert après mon entrée dans la police. Personne n’est vraiment croyant dans la famille mais nous ne sommes pas athées non plus, alors un peu d’aide quelle qu’elle soit est toujours la bienvenue. Une montre que je porte au bras droit, ben oui, je suis gaucher, et qui m’a été offerte par ma sœur l’année de mes 35 ans. Pas d’autres breloque…
ParcoursC’est à la maternité du Cook County que j’ai vu le jour sous le nom de Valentin Aleksandrovitch Nikolaiev Reznikoff, le soir du dernier jour du mois d’août 1981 pour le plus grand bonheur de mes parents. Mon père, Nikolai, un immigré russe, était ouvrier dans le bâtiment et ma mère, Esther, était serveuse dans un Diner de la ville. Le petit garçon que j’étais, a grandi dans une famille aimante qui m’a appris à avoir l’esprit ouvert et ce malgré les émeutes violentes qui sévissaient un peu partout dans le pays à cette époque. Pendant les premières années de ma vie, j’ai souvent eu peur à cause de toute cette violence et ne comprenais pas pourquoi les gens pouvaient être aussi méchants les uns envers les autres. Mes parents durent m’apprendre très tôt que certaines personnes réagissaient très mal à ce qu’ils ne comprenaient pas ou à ce qui était différent d’eux ou de l’idée qu’ils se faisaient de ce qui devait être normal. À cause de cela, je me suis juré de ne jamais rien faire de mal qui pourrait décevoir mes parents. De fait, je rêvais déjà de devenir pompier, soit policier parce que les uns et les autres étaient la première image que je me faisais des gens qui faisaient le bien et protégeaient les autres. Cela dit, c'était avant que je ne décide que je deviendrais un super grand frère. Quand ma mère m’a informé qu’elle avait un bébé dans son ventre, je me suis posé pas mal de questions, toutes plus idiotes les unes que les autres, maintenant que j’y pense mais à l’époque, je n’avais que huit ans. J’ignorais totalement ce que je devais penser de cette information. Je voulais tout savoir et je boudais quand ma mère disait qu’elle devait aller chez le docteur pour vérifier que le bébé allait bien et que je ne pouvais pas l’accompagner. C’est durant cette période que j’ai arrêté de faire le difficile avec la nourriture parce que si je voulais devenir un super grand frère qui protégerait son petit frère ou sa petite sœur, il fallait que je devienne fort et donc, non seulement je devais manger mes épinards, qui me faisaient plutôt penser à des excréments bovins, mais aussi les asperges, les brocolis et les choux de Bruxelles… Je crois bien que rien que pour ça, ma mère fut heureuse d’être enceinte. J’ai appris ensuite que j’allais avoir une petite sœur. Donc, forcément, je devais être encore plus fort parce que ce n’était pas ma petite sœur qui allait se battre avec moi si quelqu’un l’embêtait quand elle serait assez grande pour aller à l’école. Cela dit, avec huit ans de différence d’âge, je n’ai jamais pensé que quand elle serait assez grande pour entrer à l’école élémentaire, je serais déjà au Lycée… Et j’eus bientôt plus de raison encore à vouloir protéger ma petite sœur une fois qu’elle fut née. Katharina avait 4 ans quand notre père est mort dans un accident sur un chantier sur lequel il travaillait. Trop petite pour comprendre pourquoi Papa ne rentrerait plus à la maison, elle demandait souvent après lui, jusqu’au jour où elle a arrêté. Étant le seul « homme » de la maison, il était de ma responsabilité de m’occuper de ma petite sœur pendant que ma mère travaillait d’arrache pieds pour payer le loyer et mettre à manger sur la table, elle dut prendre un second boulot et donc ne pouvait pas vraiment jouer son rôle de mère aussi bien qu’elle l’aurait souhaité ou comme elle le faisait avant le décès de notre père. Cela dit, chaque fois qu’elle a pu, elle était présente pour nous, nous emmenant au parc lorsqu’elle était en congé, nous offrant de temps à autre un petit cadeau pour nous féliciter quand nous avions de bonnes notes à l’école ou nous préparant de bons repas dès qu’elle avait l’occasion de cuisiner au lieu des repas tout prêt à réchauffer que nous mangions habituellement. Nous n’étions pas riches mais nous n’avons jamais manqué de rien et Maman nous à toujours dit à quel point elle nous aimait, ce qui nous a permis de ne jamais douter de son amour pour nous malgré ses absences à cause de ses travails. Une fois le lycée terminé, elle aurait sans doute souhaité que je fasse des études universitaires mais j’avais d’autres plans, surtout pour pouvoir la soulager mais aussi dans l’idée de protéger ma famille comme j’en rêvais depuis tout gosse. Je suis donc entré à l’école de police. Ma mère n’en était pas heureuse, surtout parce qu’elle s’inquiétait de la dangerosité inhérente à ce boulot mais elle respecta mon choix, d’autant plus que c’était un travail honorable que je m’apprêtais à faire. Après l’Académie, j’ai passé trois ans à patrouiller dans les rues ou à faire la circulation, ce n’était pas vraiment ce que j’avais en tête mais il fallait le temps pour faire mes preuves. Je suis passé ensuite à la criminelle et là, j’étais vraiment dans le feu de l’action. Seul problème, si le travail me plaisait, la mentalité de mes collègues n’était pas toujours des plus fiable quand nous avions affaire à des therians, qu’ils soient indics ou simplement témoins d’un crime. Je crois avoir passé autant de temps à désamorcer une situation épineuse à cause de mon coéquipier ou mes collègues qu’à élucider des meurtres. C’était fatigant mais aussi assez gratifiant même si je n’ai jamais voulu faire ce travail pour les félicitations et les remerciements. Les problèmes causés tant par les criminels habituels que l’Ordre d’Adrastée et la Coalition Icelos ont souvent soulever des polémiques chaque fois que nous devions soutenir les équipes du THIRDS. J’avoue n’avoir jamais pensé à poser ma candidature dans cette organisation mais je crois, rétrospectivement, que j’y aurais été plus à l’aise. On ne croirait pas mais la majorité des flics des FPH choisissent ce job uniquement pour avoir affaire le moins possible aux therians, soit par racisme, ce que bien sûr personne ne crie sur les toits, soit par crainte de ne pas faire le poids et très franchement, même si je ne comprends pas le racisme, je peux comprendre que l’on puisse avoir peur face à ces êtres plus puissants et résistants que nous, simples humains. Cela dit, ça ne m’a jamais posé de problème de bosser avec eux quand c’était nécessaire.

Pendant que je “jouais au flic et au voleur” dans les rues de la ville, à courir partout pour arrêter les méchants humains, ma petite sœur continuait de grandir et bientôt, ce fut à elle de se trouver un job. Ca faisait déjà un bon moment que je ne vivais plus à la maison, m’étant trouvé un petit appart. Elle avait suivi des études universitaires grâce aux économies combinées de ma mère et moi. Nous tenions à ce qu’elle ait tout ce qu’elle souhaite et ce qu’elle voulait, c’était travailler avec les enfants. C’est donc naturellement qu’elle suivit un cursus pour devenir professeur des écoles sauf qu’une fois son diplôme en main, ce n’est pas dans une école qu’elle a postulé mais dans un centre de jeunesse therian. Nous étions déjà fiers d’elle mais là, la fierté se mêlait à l’inquiétude, surtout à cause des agissements de l’Ordre contre toutes les installations facilitant l’intégration des therians. Ils avaient déjà fait sauter un centre à Manhattan et rien ne prouvait qu’ils ne tenteraient rien de ce genre ici. Pourtant, il fallut plusieurs années avant que cela n’arrive mais je mets la charrue avant les bœufs. Donc, Katharina postula dans un centre de jeunesse et fut bien sûr embauchée. Ce type d’association manque souvent de personnel alors quand quelqu’un se présente spontanément à eux, ils prennent juste le temps de vérifier ses antécédents avant de l’embaucher. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai profité d’une pause déjeuner pour passer au centre m’assurer que tout allait bien pour ma petite sœur. Si au début elle le prit assez bien et un peu à la rigolade, arriva un moment où elle me fit très bien comprendre que cela ne l’amusait plus. Je n’ai bien sûr pas arrêté pour autant, je ne suis juste plus descendu de ma voiture, c’est tout. Je me contentais de me garer en face et de l’appeler. La dernière fois que j’ai débarqué au centre avant sa mort, c’était parce qu’elle n’avait pas répondu à plusieurs de mes appels et que je m’inquiétais… Comment aurais-je pu deviner que ma petite sœur fréquentait un type rencontré au boulot ? Ce n’était rien de sérieux à l’époque, juste un flirt qui pourtant est devenu bien plus jusqu’au jour où j’ai reçu l’invitation à son mariage… David était un loup therian, un homme charmant au demeurant, attentionné, traitant Katharina comme une reine sans pour autant céder à ses caprices… Honnêtement, cet homme m’a rapidement fait bonne impression. On s'est vite bien entendu, aussi quand l'invitation à leur mariage est arrivée, même si je ne l'avais pas vue venir aussi rapidement, cela ne m'a pas vraiment étonné. Kathya et lui étaient ensemble depuis un an maintenant et le temps de préparer la noce, une autre année était passée avec, à la clé, la nouvelle concernant la toute jeune grossesse de ma sœur.

Là encore, je pensais que c'était rapide mais tant que tout le monde était heureux, je ne voyais pas la nécessité de dire quoi que ce soit. Maman était aux anges et fit même une pause dans son harcèlement hebdomadaire concernant ma vie privée, je n'allais certainement pas m'en plaindre, vous l'imaginez bien. Non, à la place, elle s'est investie pour aider les futurs parents à être prêts pour l'arrivée du petit Grisha, quitte à réquisitionner mes services durant mes jours de congé, ce que j'étais tout à fait prêt à accorder même si pour l'ennuyer, j'avoue avoir un peu jouer la comédie, râlant faussement sur le fait qu'on ne me laissait pas profiter de mes journées de repos bien mérité. Il faut dire que je n'aurais jamais laissé David avec un marteau ou tout autre outil de bricolage pour rien au monde. Il était peut-être bien doué pour enseigner les math aux gamins du centre mais pour ce qui était du bricolage, on avait plutôt intérêt à l'en tenir éloigner si on voulait arriver à un résultat sans effusion de sang. Je me suis toujours demandé comment il était parvenu à monter les étagères de son appartement à l'époque où il ne connaissait pas encore ma sœur… Certainement pas ses parents, puisque ceux-ci l'on renier dès qu'il s'est mis dans l'idée de devenir prof au lieu de suivre les traces de son père dans le domaine de la finance. Ils allaient être grands-parents et ces derniers ne voulaient même pas en entendre parler. Il ne restait donc plus que Maman et moi pour aider ma sœur et son époux pour aider à l'installation de la chambre de bébé avant son arrivée.

Bien sûr, une fois que le petit bonhomme de 3,56 kilos et 51 cm vit le jour, Maman reprit sa croisade pour me pousser à me poser à mon tour. Le hic, c'est qu'en tant que flic, je ne me voyais pas du tout épouser quelqu'un qui serait obligé de m'attendre tous les soirs avec l'angoisse que je ne rentre pas. Finalement, ma mère s'est calmée, même si elle me pose encore la question de temps en temps. Les années passèrent et tout se passa bien, les repas hebdomadaires en famille, une journée ou une soirée de temps en temps avec mon neveu le temps de laisser ses parents profiter d'un peu de temps pour eux…

Sans que je ne m'en rende compte, je me suis retrouvé à passer d'une carrière de 18 ans dans la police, toujours célibataire, à père d'un petit garçon de cinq ans. Vous vous demandez ce qui s'est passé, hein… Et bien, c'est très simple, ce qui s'est passé, c'est que l'Ordre d'Adrastée a fini par s'intéresser au Centre où travaillaient Kathya et David, ils ont posé plusieurs bombes dans le bâtiment et les ont fait sauter tout juste dix minutes après avoir prévenu le THIRDS pour être certain qu'ils sachent qu'ils n'arriveraient pas à temps pour sauver tout le monde. Treize morts au total, dont trois enfants et dix adultes therians et humains confondus. Ma sœur et mon beau-frère furent parmi les victimes qui ne s'en sortirent pas. Ma mère étant trop vieille pour s'occuper de Grisha à plein temps, c'est à moi que fut confiée la garde du petit garçon qui aurait dû avoir ses parents à ses côtés pour grandir. Grisha a été inconsolable durant des mois et à dire vrai, ma mère et moi n'en menions pas large non plus. Je venais de perdre ma petite sœur et celui que j'en étais venu à considérer comme un frère, ma mère avait perdu son unique fille et son deuxième fils… Quand j'ai repris le boulot, mes collègues ne furent pas avares en conseils plus odieux les uns que les autres. D'après eux, j'aurais dû refuser la garde de mon neveu, laisser les services sociaux s'en occuper… Alors au lieu de supporter leur connerie, j'ai tout simplement décidé de démissionner, sans compter que les affaires concernant l'Ordre sont sous la juridiction du THIRDS, je n'avais donc aucune chance de pouvoir travailler sur l'affaire et traquer ces ordures sans risquer une erreur de procédure qui les auraient fait relâcher ou sans risquer de tomber dans l'illégalité à mon tour. Hors, j'avais un p'tit gars dont je devais m'occuper à présent. J'ai donc tout laissé tomber pour me concentrer sur Grisha. J'ai rassemblé mes économies, fait un prêt à la banque et j'ai ouvert un bar pas loin des bureaux du THIRDS.

Aujourd'hui, j'ai quarante ans, Grisha en a sept, je lui parle de sa mère, de son père, de l'amour qu'ils lui portaient, je le conduis à l'école tous les matins et le chercher tous les soirs, je l'aide à se construire en espérant ne pas faire de connerie, ma mère me donne un coup de main pour veiller sur lui quand je ne peux pas le faire à cause du boulot, je m'occupe de mon bar où chacun est le bienvenu tant que la haine reste loin de ma porte… Avoir quelques équipes du THIRDS comme clientèle aide pas mal à ce niveau là d'ailleurs. Ils connaissent mon histoire ou du moins une partie mais c'est suffisant pour qu'ils sachent ce que j'attends, ce que je rêve d'entendre de leur part chaque fois qu'ils passent la porte de mon bar ou aux infos. Les caisses de champagne sont déjà prêtes, elles n'attendent que le jour où je pourrai faire sauter leur bouchon. En attendant, je m'occupe de les détendre, de les soutenir à ma manière et de temps en temps d'en ramener un dans la salle de stockage pour "soulager la pression". Il y en a bien un par contre dont j'ignore ce que je dois faire avec… J'ai envie de le secouer comme un prunier à le voir pianoter sur son ordi portable pour qu'il me donne plus de détails sur l'Ordre, qu'il me dise où ils en sont dans leur traque, mais je sais que ce serait risquer des représailles. J'aimerais pouvoir tourner la page et avancer mais tout ce que je peux faire, c'est attendre...
Awful pour Epicode
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